Sahafanilo

Sahafanilo

Pensez - Manger - Préserver

Célébrons: 

 

Lorsque nous constatons ou expérimentons les effets négatifs des changements climatiques et de la dégradation de l’environnement, il est facile de blâmer les autres - les gouvernements parce qu’ils n’accordent pas une priorité suffisante à la politique sur l’environnement; les entreprises parce qu’elles augmentent les émissions de gaz à effet de serre; les ONG parce qu’elles ne se prononcent pas assez pour l’environnement; et les individus parce qu’ils ne prennent pas de mesures. La Journée Mondiale de l'Environnement est cependant un jour où il faut mettre de côté nos différences et se réjouir plutôt de nos réalisations en faveur de la protection de l’environnement. 

 

Selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 1.3 milliards de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année. Cette quantité équivaut à la production de l’Afrique sub-saharienne dans son ensemble. Dans un même temps, 1 personne sur 7 dans le monde se couche le soir en ayant faim et plus de 20 000 enfants en dessous de 5 ans meurt chaque jour de faim. Approximativement 98% des personnes souffrant de faim dans le monde vivent dans les pays en développement.

Etant donné la disparité énorme des styles de vies et les effets dévastateurs sur l’environnement qui en résulte, le thème de cette année-Pensez. Mangez.Préservez-vous encourage à réduire votre empreinte écologique. L’idée est de vous permettre d’être plus conscient de l’impact environnemental de vos choix alimentaires et de vous doter de moyens de prendre des décisions informées.

Alors que la planète a du mal  à fournir suffisamment de ressources pour soutenir une population de  7 milliards de personnes  (qui atteindra 9 milliards en 2050), la FAO estime qu'un tiers de la production alimentaire mondiale est perdu ou gaspillé. Les déchets alimentaires représentent une perte  énorme de ressources naturelles et contribuent aux impacts négatifs sur l'environnement

Si la nourriture est gaspillée, cela signifie que toutes les ressources et éléments utilisés pour la production sont perdus. Par exemple, 1000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 litre de lait et 16 000 litres d’eau sont nécessaires pour la nourriture d’une vache destinée à la consommation. Les émissions de gaz à effet de serre provenant des vaches et à travers la chaine d’approvisionnement alimentaire sont libérés dans l’atmosphère lorsque nous gaspillons de la nourriture.

Planifier ses  repas de façon hebdomadaire  ou  apprendre à cuisiner et conserver les restes les ménages peuvent aider à conserver  la nourriture et aussi économiser de l'argent dépensé chaque semaine.


Nous avons tous besoin de PENSER et être conscient de nos habitudes de consommations alimentaires, nous avons tous besoin de MANGER, et nous avons tous besoin de PRESERVER nos aliments, plus particulièrement dans  les pays développés et dans les classes moyennes des pays en développés. Si nous pouvons réduire notre empreinte, nous pouvons réduire l’impact  négatif de l’humanité sur notre planète. "

 



02/05/2013
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Journée des femmes FIFITAVESA

Ce fut avec entrain que nous nous sommes rendus à cette journée des femmes organisée par l'association FIFITAVESA, association de femmes paysannes de la commune rurale de Sadabe.

 

L'évènement a été hébergé par Sahafanilo durant lequel, a été présenté les produits de Sadabe. La récolte a été bonne, certaines d'entre elles ont suivi des formations pour améliorer la récolte et pouvoir les présenter en nouveaux produits sur le marché.

 

Mais même cette région doit faire face aux "dahalo" et à l'insécurité. Par cet événement, elles veulent affirmer leur volonté de développement et d'indépendance. Elles ont obtenu le "Tso-drano" des officiels et de leurs familles "hahaleo, hahalasana". C'est en tant que partenaire que ces femmes vont travailler avec Sahafanilo afin de promouvoir l'autonomisation des femmes et leur permettre d'avoir une vie et un travail décents.

 

 

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07/09/2012
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" Economie verte, en faites-vous partie?"

La journée du 05 Juin est consacrée à la célébration de la journée mondiale de l’environnement. Cette année, le thème est : « Economie verte, en faites-vous partie ? ». Mais savons-nous seulement ce qu’est l’économie verte ?

Ce même mois, toutes les nations  vont se réunir à nouveau à Rio, 20 ans après le Sommet de la terre en 1992. Vingt ans après, on vit un monde différent, le monde a changé depuis.

« Le PNUE a élaboré une définition du concept: une économie verte entraîne une amélioration du bien-être et de l'équité sociale, tout en réduisant considérablement les risques de pénuries écologiques. Plus simplement, une économie verte peut être définie comme une économie possédant les caractéristiques suivantes: de faibles émissions de CO2, une gestion durable des ressources, et qui est socialement inclusive.

 

Dans la pratique, une économie verte doit entrainer une croissance du revenu et de l'emploi grâce à des investissements publics et privés qui ciblent une réduction des émissions de carbone et de la pollution, une amélioration de l'efficacité énergétique et de la gestion des ressources naturelles, et une réduction de la perte de la biodiversité. Ces investissements doivent être soutenus par des dépenses publiques, des réformes politiques et des changements de réglementation.

Mais qu'est-ce que tout cela signifie pour nous? C’est là qu’intervient le deuxième aspect du thème: si une économie verte se doit d’être socialement équitable et inclusive, alors techniquement, nous en faisons partie et cela nous concerne personnellement! »

Nous, à Madagascar, nous sentons nous personnellement concernés ? Avons-nous conscience que s’investir et investir dans la préservation de l’environnement contribue à un développement durable de notre pays ? Ce que nous vous proposons, c’est d’évaluer votre situation personnelle par rapport à ce thème. Et faites-les nous parvenir en commentant cet article ou en nous écrivant directement ou rejoignez notre évènement à Arivonimamo ce 26 Mai pour construire le futur et le monde que nous voulons.

 

 

Iombonana Andria


18/05/2012
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Dualité durabilité environnementale et développement durable

L'environnement a toujours été négligé dans les stratégies de développement pourtant l'approvisionnement en nourriture en eau et combustible et la régulation du climat, génère des avantages sociaux et économiques durables. Les pays comme Madagascar, où les catastrophes naturelles sont réccurentes manquent également l'opportunité à chaque catastrophe, d'intégrer l'environnement dans leur planification en vue de la récupération, de la reconstruction et du développement à long terme. Le changement climatique fausse les calendriers de l'agriculture saisonnier. Chaque année, on doit faire face à la même vulnérabilité, d'autant plus que les ménages sont très dépendants des ressources naturelles pour leur subsistance. Les ressources naturelles qui constituent la plus grande partie de la richesse du pays connaissent une mauvaise gestion, comme c'est le cas aujourd'hui des forêts, des ressources minières, alors qu'elles sont tellement dépendantes de la santé de leurs milieux naturelles. Préserver l'environnement devient alors un facteur clé pour éradiquer l'extrême pauvreté et la faim, pour assurer un environnement durable.

 

C'est pour cela même que « le bien-être et la prospérité économique des pauvres peuvent être fortement améliorés par le biais d'une meilleure gestion des ressources environnementales »

 

Préserver l'environnement consiste à satisfaire les besoins humains sans compromettre les besoins des générations futures, la capacité de la planète à soutenir la vie. Il est temps d'agir pour ne pas infliger encore plus de dommages irréversibles sur l'écosystème qui est notre moyen de subsistance. Il est temps d'intégrer les préoccupations environnementales dans les mécanismes de gouvernance, la politique macroéconomique et les cadres de réduction de la pauvreté.

 

Iombonana ANDRIA


17/02/2012
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EDUCATION IN DEVELOPPING COUNTRIES: WHAT ARE THE PROBLEMS? Case of Madagascar

In 1995, whole 173 nation members of United Nations voted for the MDG. The second objective is “education for all”. In 2007, the UNICEF statistic report showed a quit improvement about the schooling rate. However, it is not necessarily real in developing countries. In 2010, UNICEF launched an appeal to raise awareness of the deterioration of education in Madagascar, knowing that it holds the world record for the repetition. Facing with these situations, we need to make education better. Then, let us see what the main problems are.

Siliva Pasqua, a researcher in education, notices that “women – education in poor countries are low”1. In fact, this is due to three reasons:

  • “the high costs of sending girls child to school

  • The low private returns to women’s education

  • The role of women in traditional societies

The third reason concerns especially Madagascar. In our country, women are placed to become mothers and wives otherwise they help their mother in subsistence agriculture. Actually, these roles are not compatible with schooling because they keep girls busy for many hours every day. So girls don’t spend much time at school, they may leave primary level without obtaining their first graduation. “Even when girls go to school, domestic works divert them from studying and therefore their outcomes are often poor, thus the rate of dropout of girls is higher” also said Sylvia (Glewwe, 1998).

In fact, this problem is related with life cost. Every year, the prices of class furniture increase and many families haven’t enough money to afford the school supplies or send children to school. Public school often gets financial aid from the State: the Malagasy ministry of education shared Ar 3000 equivalent of 0, 95 $) per pupil per year. Nowadays, the cost of this aid, also called “the school chest”, decrease into Ar 800(0, 25$), even it doesn’t exist ever in some rural regions2. Then, high financial costs of schooling make education less affordable to the poor, whose rate holds the majority of the Malagasy people. By another side, problems don’t only concern families but the institution too. I mean infrastructures and material resources are defective.

According to the International Institute of Education Planning, “the correct resource combination may also be important. Without good textbooks or classroom resources, more teachers cannot necessarily improve the quality of learning”. But in many societies, the benefits of education may be low or not well understood, particularly for girls. This is also due to the school syllabus. This last one is neither appropriate to the needs of the country nor those of citizens or the students. Young people need to be advised on their life career from the middle-school. Actually, there is no program for guidance or counseling. So many students obtain their degrees without knowing what to do and they stay inactive in their societies. This situation is due to inappropriate use of syllabus which is always based on the French old program from the colonization.

 

SO WHAT CAN WE DO NOW?


Firstly, Madagascar has signed the MDG’s agreement in 1995. The goal N°2 is “education for all”. So, the leaders have to sanction sexual discrimination, instead of giving more opportunity for men in many cases, they ought to consider women as the same. Collaborating or taking actions with Fanilon’I Madagasikara and other women’s association would be more efficiency.

After that, it is very important to change the national school syllabus into a more realistic and productive program. For example, the application of Chemistry needs laboratory but not just theories. 60% of Malagasy people are farmer, so a practical matter related with agriculture is necessary. Added to that, Madagascar is a multicultural country, which has many identities or social culture. The school syllabus needs, then, to be appropriate with this reality. History and traditional culture need to be practiced in real life because these matters are the foundations of our identity. Some of the consequence of the negligence of the basis is the economic and politic crisis we are enduring.

Secondly, people, especially in the countryside, need to be advised on the benefits of education, particularly for girls. It is important for people to know that education car reduce poverty in a number ways.

The last but not least, we must stop the politic crisis because it doesn’t help us to take action or to improve our economy.

 

I want to propose some solutions but I think it would be easy if each reader gave his opinion. As the Malagasy proverb says: “ny hevitry ny maro mahataka-davitra” (translation: several opinions help to an easier achievement). So, your comments will be considered gratefully

 

Myriam RIVO alias Fenoangola

 

1 Siliva Pasqua, A bargaining model for gender bias in education in poor countries, Università degli studi di Torino, 2001, p.5

2 Rakotoarilala Ninaivo, Unicef sonne l’alarme, Tribune Madagascar online, 11st July 2010


06/02/2012
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"The youth is our future! You will be at the table to decide how your future will be. "

The Director of the United Nations System Chief Executives board for coordination at COP 15 said. Involvement of young people in th UNFCC negotiation process provides an avenue for elaborating holistic approaches to tackle climate change an promote sustainable development. We need to work together to achieve our common goal.

So, stand up and act now!

The way forward: the World Thinking Day theme for 2012 is Millenium Development Goal 7

 

" We can save our planet"

 

The aim: raise awareness of the environment and the impacts our lifestyles and choices have on it.

 

The poorest people in the worls are the ones who will most feel the effects of environmental degradation and climate change.

 

???  Did you know

Rainforests once covered 14 per cent of the Earth's land surface. Now they cover just 6 per cent and experts estimate that the last rainforests could be destroyed in less thab 40 years.

 

Do something today!

"Be the change you wish to see in the world"

 

"Protect the Earth for children. We must safeguard our natural environment, with its diversity of life, its beauty and its resources, all of wich enhance the quality of ilfe, for present and future generations."

 

There are a huge range of actions we can take. This year, we will focus our activities:

  • to raise awareness about climate change
  • to reduce carbon dioxide emissions
  • to prepare for the impacts of climate change
  • and to persuade those with power to make a change

 

We will try to leave this world a little better than we found it!


13/01/2012
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L'apiculture à Sahafanilo

Sahafanilo se situe dans la région de Manjakandriana, réputée pour son miel d'eucalyptus. Le Centre pratique l'apiculture moderne adoptant les ruches à cadre et possède le nécessaire pour maîtriser la qualité du miel.On y a aménagé un lieu de formation et de démonstration pratique qui constitue une structure de service de proximité permanente auprès de la population rurale. Sahafanilo se veut être l'opérateur d'appui à la diffusion de techniques modernes apicoles dans la région de Manjakandriana. Elle se porte garant de la qualité du miel pendant toute la phase de la production: de la maturité du miel à la période de récolte, de l'hygiène à l'extraction faisant preuve de méthodes et techniques modernes, des conditions de stockage dans les normes. Sahafanilo présente les meilleurs conditions des techniques apicoles, loins des grandes fréquentations citadines, à proximité des lieux de butinage et d'un lac,...


Sahafanilo n'a pourtant pas été épargnée par l'infestation du varroa en 2009-2010, cette maladie qui a réduit la production du miel de toute la région. Aujourd'hui, on se relève petit à petit de cette tragédie. Il a été constaté que l'absence d'un groupement des professionnels de la filière apicole à Madagascar a réduit tous les efforts à néant et que de les paysans repartent à zéro n'ayant eu aucun appui venant du gouvernement. On prend de nouvelles dispositions pour mieux faire face, il s'agit:


 

  • de prendre un nouvel essor pour pouvoir de nouveau atteindre un niveau de production respectable.

  • de renforcer l'information et la sensibilisation de la filière apicole afin d'être tenue au courant des résultats des recherches car il va sans dire que cette épidemie a pris au dépourvu les paysans car avant cela, le cheptel d'abeilles de Madagascar a toujours été considéré indemne de maladies contagieuses.

 

 

Bref, la filière apicole a beaucoup pesé il y a quelques décennies à l'économie malgache (dans les années 30, une exportation de 30.000 à 50.000 tonnes de miel par an), même si l'exportation a depuis cessé. Actuellement, on peut s'orienter vers une apiculture commerciale car Madagascar possède encore les atouts nécessaires pour produire du miel de qualité: la richesse floristique et l'étalement des miellées tout au long de l'année, la production locale de matériels apicoles, .... Aujourdhui, il y a aussi les TICs qui pourra ouvrir de nouvelles opportunités au centre pour avoir accès à de nouvelles techiques, de nouvelles opportunités.

 

Iombonana Andria


12/12/2011
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Le changement climatique

        La conférence des Nations-Unies sur les Changements Climatiques réunit du 28 Novembre au  09 Décembre à Durban des représentants des pays du monde entier, d'organisations internationales ainsi que des représentants de la société civile.

      Prenant acte de la réalité du réchauffement climatique dans la décennie 90, et de la responsabilité humaine dans ces déréglements, les dirigeants politiques ont initié une politique de lutte contre le réchauffement de la planète. Le protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en février 2005, est l'exemple le plus actuel d'une stratégie de réduction des gaz à effet de serre.

       

          Madagascar compte parmi les pays qui vont le plus souffrir du réchauffement climatique. Dans un premier temps, on a estimé que le réchauffement climatique pourrait profiter à l’agriculture des pays tempérés, tandis que les zones arides, devenant de plus en plus sèches, devraient faire face à de grosses difficultés. Des zones actuellement habitées pourraient devenir inhabitables à cause de la désertification, certains territoires être chassés de ses habitants par l’élévation du niveau de la mer. Des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.

          Pour l'agriculture qui est principalement saisonnier, le dérèglement du climat pose un véritable problème. Le secteur agricole est le point de jonction entre changement climatique, sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté. Pour la majorité du milliard de personnes qui vivent dans une situation de pauvreté extrême et souffrent de la faim dans les pays en développement, l’agriculture est la source principale de revenus. Dans la plupart des cas, le changement climatique va aggraver la précarité de ces personnes déjà vulnérables. Le secteur agricole, tout en devant s’adapter aux effets du changement climatique, doit aussi simultanément relever deux autres défis: doubler la production vivrière dans les pays en développement d’ici à 2050 compte tenu de la croissance démographique et de l’évolution des régimes alimentaires, et jouer un rôle
central dans l’action de réduction des gaz à effet de serre.

           “Afin d’être véritablement prêts à affronter les effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire, nous devons nous demander qui sont les plus vulnérables et comment peut-on les impliquer face à ce problème planétaire. Etant entendu que les hommes et les femmes n’ont pas la même forme de vulnérabilité, il faut aussi se demander comment pourront-ils contribuer respectivement à atténuer les effets du changement climatique”, a déclaré notamment M. Butler, Directeur Général Adjoint de la FAO

       Comment les agriculteurs peuvent-ils s’adapter? Peuvent-ils échapper aux conséquences du changement climatique en revenant aux pratiques agricoles traditionnelles? Ou bien devraient-ils adopter de nouvelles pratiques modernes?

Une grande incertitude règne à propos du changement climatique. Mais une chose semble certaine : si les agriculteurs renforcent la résilience actuelle de leurs systèmes agricoles, ils donneront également un coup de pouce à leur capacité d’adaptation au climat changeant.

 

Iombonana Andria


29/11/2011
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"Mieux vivre dans les communautés rurales grâce aux TIC"

           Ce thème a été choisi par l'Union Internationale des Télécommunications cette année pour mettre en évidence que les TIC sont de plus en plus sollicitées dans la perspective de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Dans le contexte rural, les TIC offrent davantage de possibilités de gagner sa vie et de lutter contre la pauvreté, la faim, la maladie et l'analphabétisme.

           La moitié de la population mondiale vit dans des régions rurales et dans des communautés éloignées. Cette population - soit trois milliards de personnes - représente la catégorie d'habitants les plus pauvres, les moins éduqués et les plus défavorisés par rapport aux citadins. D'ailleurs, les chiffres les plus récents indiquent que 70% des 1,4 milliard d'habitants de pays en développement considérés comme extrêmement pauvres vivent en zone rurale. Ils sont aussi ceux qui ont le moins accès aux TIC et à leurs avantages.

             Il est alors notre devoir de faire connaître le rôle que peuvent jouer les TIC au service d'une meilleure qualité de vie, en facilitant le développement durable et à long terme, en particulier parmi les catégories sociales les plus vulnérables. Il est essentiel de nouer des partenariats entre tous les acteurs oeuvrant pour le développement pour que les TIC deviennent vraiment une voie à de multiples solutions dans la recherche d'une vie plus productive et de meilleure qualité, dans les communautés rurales. Il faut tirer parti du meilleur que peut offrir les TIC.

 

Iombonana Andria


24/11/2011
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L'Emploi des jeunes en milieu rural

 

Une création d'un réseau dynamique d'exploitation agricole serait une bonne initiative pour la création d’emplois verts dans notre pays. Le cas du manioc par exemple: il peut être transformé (tapioca, vin, farine) puis commercialisé. Mais la commercialisation de ces produits primera l'utilisation des NTIC afin de toucher toutes les gammes de clientèle, régionales et internationales. Plusieurs secteurs seront ainsi touchés: le primaire qui concerne les plantations du manioc ; l'industriel ou transformation de ces matières premières, en utilisant des matériels protégeant l’environnement ; ensuite la commercialisation et enfin la communication. Cette dernière concerne la mobilisation des jeunes pour la lutte contre le chômage et la dégradation de l'environnement. Sachant que cette initiative est par et pour les jeunes, tous les messages seront ainsi permis tant qu'ils seront transmis. Ils peuvent être sous-forme de chansons ou théâtre ou ateliers de formations, utilisant tous les supports possibles tels que la radio, l'Internet ou la télévision. Dans ce cas, le secteur culturel contribuera aussi. Ce réseau d'exploitation agricole sera donc l'un des principaux leviers de développement car il incite à la création d'emplois décents.

 

Myriam Rivo


04/11/2011
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